jeudi, mars 15, 2018
Les capteurs des prochaines montres de sport et trackers d’activité
Vous mesurez déjà votre vitesse et le dénivelé, vous connaissez votre fréquence cardiaque (et peut-être même votre fréquence cardiaque au repos avec la Forerunner 235), vous surveillez votre sommeil ; si vous êtes à la pointe avec la Forerunner 630, vous connaissez votre seuil lactique.
Tout ça, c’est ce que font les montres de sport aujourd’hui, avec une puce GPS, un accéléromètre 3D, un gyroscope, un baromètre (qui sert aussi d’altimètre), un capteur cardio (optique ou pas). Et si vous vous êtes intéressé aux fonctionnalités des montres de sport, alors vous connaissez tous ces capteurs.
Mais même si elles ont bien progressé depuis la première montre cardio de Polar, ce n’est que le début. Pour aller plus loin dans le coaching sportif, les wearables vont devoir se doter de nouveaux capteurs. Avec plus d’infos sur notre corps, on saura mieux comment le nourrir, quand le faire récupérer, et comment lui faire dépasser ses limites.
Pour le moment, aucune marque n’a introduit de capteur permettant le suivi de la nutrition. L’application MyFitnessPal existe, mais c’est à l’utilisateur de rentrer manuellement ce qu’il mange. Ca demande du temps et ce n’est pas si facile à faire (surtout quand vous ne mangez pas chez vous) car il faut tout peser.
Même s’il serait utile de mesurer les lipides, les protides et les glucides pour une question d’équilibre alimentaire, il semble plus simple de commencer par mesurer le taux de glucose dans le sang. Car les capteurs existent déjà.
GlucosAlarm a essayé de développer un capteur pour mesurer le glucose dans l’urine (à destination des diabétiques). Mais le crowdfunding n’a pas marché. Il y a aussi HealBe qui a présenté au CES 2016 un bracelet qui peut compter les calories. Mais les tests indépendants mettent en doute sa fiabilité. Heureusement, Scripps Health a un capteur qui fonctionne : il s’agit d’un nanocapteur injecté dans les veines, qui mesure le taux de glucose dans le sang et le transmet à une application sur smartphone. Mais bon, là, ce sera difficile de l’intégrer dans une montre…
Le capteur de puissance est un capteur bien connu des cyclistes. Il leur permet de changer de vitesse au bon moment pour rester dans l’intervalle optimal de puissance développée. On commence à entendre parler de capteur de puissance pour la course à pied. Ca parait intéressant : donner une indication qui vous indiquerait par exemple de réduire la longueur de votre foulée dans une côte pour ne pas griller vos jambes. Ou alors au contraire d’augmenter la longueur de votre foulée (et donc votre vitesse) parce que vous avez le vent dans le dos et que vous êtes ‘facile’.
Début 2015, Stryd a sorti le premier capteur de puissance pour la course à pied, compatible avec des montres GPS Suunto. Oui mais voilà, ce n’est pas vraiment un capteur de puissance, c’est plus du marketing. Le capteur est intégré dans une ceinture cardio. Alors comment est-ce qu’il peut détecter la direction et la vitesse du vent ? Comment est-ce qu’il peut savoir si vous courrez sur du bitume, de la terre ou sur une plage ? Ben en fait il n’en sait rien. C’est juste un algoritme qui L’électrocardiogramme (ECG) mesure l’activité électrique de votre cœur grâce à des électrodes posées sur la peau de votre thorax. Vous pensez que votre ceinture cardio fait déjà ça depuis des années ? Ben en fait non. Votre ceinture cardio est une version simplifiée des électrodes de l’ECG et elle ne mesure que le rythme cardiaque. Alors que l’ECG est capable de détecter des déficiences cardiaques comme un souffle au cœur. Hyper important pour faire du sport à haut niveau.
Bionym est une compagnie qui développe un capteur de ce style, non pas pour le sport, mais pour remplacer les mots de passe (il se trouve que nos battements cardiaques sont uniques et peuvent servir de sécurité comme nos empreintes digitales). Sans parler de cette application très spécifique, le capteur pourrait être intégré à une ceinture cardio dans l’avenir pour donner plus de données sur votre coeur.
Encore un système de capteur qui mesure l’activité électrique de votre corps, mais cette fois, c’est celle de vos muscles. Vos neurones stimulent électriquement des groupes musculaires. Plus le signal est intense et plus la contraction sera forte.
Bien que les sports d’endurance sont plus basés sur les performances cardiovasculaires, ceux qui se pratiquent en salle de muscu sont plus intéressés par les performances de leurs muscles.
Des entreprises comme Athos et Myontech ont déjà créé des vêtements avec des capteurs d’électromyographie (EMG) intégrés sur les zones qui vous intéressent et qui donnent des infos en direct sur votre effort musculaire. Ils peuvent aussi servir à éviter les surcharges et donc les blessures.
Lorsque vous faites du sport, vous transpirez (oh le scoop). Attention, second scoop : quand vous glandez sur Internet, vous ne transpirez pas.
Une équipe de chercheurs des universités de Berkeley et de Stanford ont mis au point un capteur qui est capable d’analyser la sueur et la transformer en données utiles. Le capteur est intégré à un bracelet et permet de mesurer la température de la peau, le glucose, le lactate, le sodium et le potassium. Ce capteur pourrait donner des alertes en temps réel sur la fatigue, la déshydratation, la surchauffe.
Voilà probablement un capteur auquel ni Fitbit ni Jawbone n’ont pensé. Levl a mis 5 ans à développer un fitness tracker qui dispose d’un capteur d’haleine (non, ce n’est pas un poisson d’avril). Le nanocapteur est capable de détecter l’acétone, un sous-produit du métabolisme humain qui est libéré lorsque l’on respire.
A quoi ça peut servir ? Ben ça peut servir à dire si votre corps brûle des graisses ou pas. Ha ouais, intéressant, non ? Le capteur analyse la concentration d’acétone dans l’haleine, le transpose en graisses brûlées, information qui peut ensuite être visualisée en temps réel via l’application.
L’électroencéphalogramme (EEG) mesure l’activité électrique de votre cerveau (un peu comme l’électrocardiogramme pour le cœur). Pour le moment, il faut aller dans un laboratoire et mettre un bonnet de bain couvert d’électrodes sur la tête. Ces électrodes captent les changements de tension à l’intérieur de votre tête, ce qui permet de visualiser quelles parties de votre cortex sont plus actives que d’autres à un moment donné. Ca permet aussi d’identifier des états de stress ou de relaxation.
En tant que wearable, personne ne porterait un bonnet de bain 24h/24. Mais des compagnies travaillent sur ce type de capteur. Comme Muse qui a un capteur qui prend des mesures aux tempes et Kokoon un capteur intégré dans des écouteurs qui modulent la musique à la façon de Spotify mais en fonction de votre EEG.
Ces capteurs peuvent déceler des périodes de relaxation et des périodes de stress. Avec encore un peu de développement, il sera possible de détecter le plaisir. Avec tout ça, on peut imaginer tout un tas de contrôles possibles pour ajuster un programme d’entrainement par exemple.
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Garmin Vivomove : on oublie le sport, place au style
Garmin s’attaque à un nouveau segment de wearables : celui des trackers d’activité à l’allure de montre analogique (avec des aiguilles). Jusqu’à maintenant, le principal acteur de ce créneau était Withings (racheté il y a peu par Nokia).
C’était difficile à à voir venir, parce que Garmin est plus connu pour ses montres de sport. Et la quasi-totalité des annonces faites par Garmin ces derniers mois concernait la création d’un nouveau modèle constitué de l’ajout du capteur cardio Elevate à un modèle existant. Mais c’est cohérent avec la stratégie de Garmin qui est de sortir des modèles répondant à des besoins spécifiques pour étendre l’éventail de la clientèle potentielle. Cette fois, ils ont plus visé le style que les fonctionnalités.
De prime abord, la Vivomove ressemble à une montre classique. Ca parait à contre courant de toutes les dernières évolutions vers toujours plus de fonctions connectées. Mais je pense que ça répond vraiment à une clientèle potentielle. Car pour qu’un tracker d’activité soit utile, il faut le porter. Or, il y a des gens qui ne porteront jamais un bracelet en plastique au poignet, même s’il est noir et tout simple. Donc un tracker d’activité à l’allure d’une montre à aiguille assez belle, ça peut marcher. En fait, ce tracker d’activité passera facilement inaperçu. Elle est quand même plus grosse qu’une Withings Activité.
Si on regarde d’un peu plus près, elle ressemble à une Withings Activité. Le concept est exactement le même. Tout comme l’Activité, déclinée en version Pop et Steel, la Vivomove se décline en 6 versions, dont les bracelets sont interchangeables.
La Vivomove est loin d’être un gadget bourré de fonctionnalités. Ce n’est pas l’habitude de Garmin. Le Vivosmart HR se distinguait par exemple du Polar A360 (plus joli) par ses fonctionnalités plus complètes pour un prix moindre. Ici, la Vivomove affiche à l’écran : l’heure (pardi !), et 2 barres qui sont un peu la voix de l’ange faisant face à celle du démon, l’une indiquant la progression vers l’objectif du nombre de pas (à gauche) et l’autre étant une barre d’inactivité (à droite). C’est tout !
Elle est tout de même étanche à 50m, donc résistante à une séance de piscine (encore qu’il faudra faire attention au bracelet en cuir).
Elle est alimentée par une pile bouton qui devrait durer 1 an et qui ne pourra pas être rechargée, mais devra être changée.
La Vivomove n’en conserve pas moins l’attribut essentiel d’une smartwatch, à savoir une connexion Bluetooth qui permet de télécharger les données vers Garmin Connect. Là, ça va aller vite. Comme dit plus haut, on ne peut consulter à l’écran que la progression vers l’objectif du nombre de pas, de 0 à 100% (et pas le nombre de pas directement) et la barre d’inactivité. Cependant, avec l’application Garmin Connect, il est possible de voir plus de statistiques : nombre de pas, distance, temps de sommeil.
Elle n’est équipée d’aucun système d’alerte, ni sonore, ni par vibration. Au-delà des alertes, il n’est donc pas possible de régler une alarme réveil.
Prix et date de sortie La Vivomove devrait être disponible très bientôt (bien qu’il puisse y avoir un petit décalage en fonction des modèles). Le modèle Sport coûtera 170€, la Classique 220 et la Premium 300.
Comme je l’ai dit en introduction, je pense qu’il peut y avoir une clientèle pour cette Vivomove. Un des arguments contre les trackers d’activité, c’est leur style. Celui-là répondra à ce besoin. Après, il faudra voir si Garmin a le bon réseau de distribution pour ce type de montre à aiguilles.
La seule ombre au tableau sera peut-être l’application Garmin Connect. On ne peut pas dire que ce soit la plus simple et la plus intuitive à utiliser. Or, cette Vivomove ne se destine pas à un public de sportifs et encore moins de geeks. Les acheteurs de Vivomove vont rechercher une montre classique qui suit les pas et le sommeil et risquent d’être quelque peu échaudés par la foultitude d’écrans de l’appli.
Ensuite, on retombe encore sur le problème de Garmin Connect qui ne peut pas gérer le suivi d’activité quotidienne de 2 montres/bracelets. C’est-à-dire que si vous achetez une Vivomove parce que vous ne voulez pas porter votre Forerunner 235 en costard, l’application ne prendra en compte le nombre de pas que d’une seule de ces montres (elle ne fera pas l’addition des données des 2 montres).
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Test de la Suunto Ambit3 Vertical : une Ambit3 Trail
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Au CES de janvier 2015, alors que tout le monde attendait l’annonce de la sortie d’une future Ambit4, Suunto a annoncé l’Ambit3 Vertical, une montre GPS encore plus spécialisée montagne que les autres Ambit3. Mais cette annonce a créé un peu de confusion sur ce qu’est vraiment cette Ambit3 Vertical : où se situe-t-elle face à l’Ambit3 Peak et la Traverse ? Et surtout, qu’est-ce qu’elle apporte de nouveau par rapport à la très complète et appréciée Ambit3 Peak ?
Je vais essayer de vous clarifier les idées et répondre à ces questions au travers de ce test. Car l’Ambit3 Vertical intègre plusieurs modifications qui ne sont pas négligeables : design différent, alertes par vibrations, compatibilité GLONASS et nouvelles fonctionnalités inédites sur le dénivelé.
Ce test a été rendu possible grâce à vos j’aime et vos partages qui ont fait connaître le blog.
L’Ambit3 Vertical est certes une montre GPS haut de gamme, mais par ses caractéristiques et son prix elle se situe en fait entre l’Ambit3 Peak et l’Ambit3 Sport. Pas au-dessus de l’Ambit3 Peak. Elle a des points forts (design, nouvelles fonctionnalités spécifiques pour le dénivelé, alertes par vibrations) mais aussi des faiblesses (autonomie réduite par rapport à l’Ambit3 Peak).
Cela dit, les nouveautés sont quand même une évolution significative (voire très attendue en ce qui concerne les vibrations). Probablement autant que l’évolution de l’Ambit2 à l’Ambit3. Mais ce n’est pas une Ambit4. D’ailleurs, il n’y aura peut-être jamais d’Ambit4.
Attention à ne pas mélanger le « HR » de Suunto avec le « HR » de Garmin. Chez ce dernier, ces 2 lettres désignent des montres avec capteur cardio optique intégré. Du côté de Suunto, pour l’Ambit3 Vertical HR par exemple, cela veut simplement dire qu’elle est accompagnée d’une ceinture cardio. Pas HR = montre seule ; HR = montre + ceinture.
u niveau du design, l’Ambit3 Vertical poursuit l’évolution du design des montres Suunto dans la continuité de la Traverse. Comme la Traverse, la bosse qui accueillait l’antenne GPS à la base du bracelet de l’Ambit3 a disparue. A la place, l’antenne est intégrée dans la lunette en acier. Outre l’aspect esthétique, cette évolution devrait améliorer le confort sur les petits poignets. Le boitier est plus fin et plus léger (car en plastique, à l’instar de l’Ambit3 Run), ce qui lui fait gagner un peu de poids (74g pour l’Ambit3 Vertical, 80g pour la Traverse et 89g pour l’Ambit3 Peak). Mais l’Ambit3 Vertical reste un tout petit peu plus lourde que la Garmin Fenix 3 (70g) alors que les dimensions sont quasiment identiques.
La taille de l’écran est également presque la même (29mm de diamètre pour l’Ambit3 Vertical contre 30 pour la Fenix 3) mais ce qui frappe quand on les compare, c’est que Suunto a repris l’écran de la série des Ambit3, auquel on peut reprocher sa résolution (128×128 contre 218×218, c’est-à-dire 33% moins bien) et son affichage en noir et blanc. Du coup, c’est sûr, l’Ambit3 Vertical n’est pas l’Ambi4 attendue pour rivaliser avec la Fenix 3. Mais l’écran, dont le contraste peut être réglé, reste parfaitement visible en toutes circonstances.
Malheureusement, l’Ambit3 Vertical reprend l’autonomie et l’Ambit3 Sport et pas de la Peak avec la possibilité de choisir parmi 3 modes de précision GPS. En mode 1 seconde (le plus précis), l’autonomie est de 10h. En dégradant la précision, elle passe à 15h en mode 5s et jusqu’à 100h en mode 60 secondes. On n’a donc plus les 20h (extensible à 200) d’autonomie de l’Ambit3 Peak.
Comme la Traverse, elle est compatible GLONASS (depuis la mise à jour de mars) en plus du traditionnel GPS. Elle conserve un altimètre barométrique pour mesurer l’altitude précisément, mais perd la possibilité d’utiliser le baromètre en tant que tel pour obtenir les données de pression, l’évolution de la météo et pour l’alerte orage. C’est quand même dommage pour une montre GPS dont les fonctionnalités la destinent à une utilisation en montagne. Du coup, on voit bien que l’idée de Suunto, c’est de conserver l’Ambit3 Peak pour la montagne et de placer l’Ambit3 Vertical sur le créneau du trail. Au niveau du fix GPS, elle fait parfois mieux et parfois moins bien que les autres montres GPS. Elle chope les satellites parfois en moins de 3 secondes à 100km de chez moi, alors qu’il lui faut une trentaine de secondes devant chez moi.
Elle reste au top niveau étanchéité : 100m. Et le chargeur reste le même. C’est suffisamment rare pour être mentionné. Il y a 4 couleurs de bracelet en silicone souple et confortable, des classiques noir ou blanc aux flashy bleu ou jaune.
Les fonctionnalités pour la navigation sont complètes. Il faut tracer l’itinéraire sur Movescount (2 jeux de cartes sur Mapbox ou Google Maps) puis le télécharger sur la montre. La capacité de mémoire permet de stocker 50 itinéraires, pour un total de 10 000 points, 100 waypoints et 250 points d’intérêt. Ensuite, à l’écran, on peut voir l’itinéraire complet, et 2 vues aux zooms différents.
Il existe 2 aides à la récupération : le temps de récupération et le statut de récupération. Le premier est une estimation du temps qu’il faudra à votre organisme pour récupérer après une séance de sport. Ce temps est calculé en fonction du temps et de l’intensité de l’effort, mais ce n’est pas une donnée absolue, puisque ça ne prend pas en compte d’autres données comme l’activité physique quotidienne ou le temps de sommeil. Le statut de récupération est une mesure du niveau de récupération physique. Pour que ça marche, il faut d’abord faire 3 tests espacés de 12h en guise de calibration.
Au-delà de l’écran principal (celui qui donne l’heure), on peut faire défiler (ou masquer) les écrans suivant :
Elle accepte 10 modes sportifs différents, dont 2 peuvent être multisports. Ensuite, pour chaque mode, on peut configurer jusqu’à 8 écrans de données. La configuration de l’écran reste le même que sur les autres Ambit3. L’écran peut être divisé en 1, 2 ou 3 champs, avec le champ du bas qui peut lui-même afficher plusieurs données.
Une fois que l’enregistrement d’une activité est lancé, on se rend mieux compte des nouveautés sur le dénivelé. Et ça va plus loin qu’un simple écran affichant l’altitude, le dénivelé + et le dénivelé -. Avec le trail, Suunto vise un public qui a besoin d’infos sur le dénivelé. Pour cela, ils ont fait le choix d’utiliser un altimètre barométrique pour suivre en FusedAlti (mélange des données d’altitude GPS et baro) toutes les montées et toutes les descentes que vous pouvez faire (ça parait normal). Mais du coup, le baromètre n’est pas disponible pour donner des informations sur la météo, car il est utilisé en permanence pour mesurer l’altitude. Il faut bien le comprendre.
Vous connaissez les fonctionnalités de navigation qui permettent de suivre un itinéraire sur une carte ? Hé bien avec l’Ambit3 Vertical, c’est un peu la même chose mais dans la 3e dimension. Pour chaque activité avec un suivi d’itinéraire, l’Ambit3 Vertical affiche un écran qui donne en temps réel un profil de l’itinéraire qui permet de visualiser le profil d’altitude de votre itinéraire. Une ligne verticale indique le point où vous vous trouvez (à gauche, le profil parcouru ; à droite ce qu’il reste à faire). En plus du graphique du profil d’altitude, le champ du haut donne le cumul du dénivelé parcouru, le champ du bas le cumul du dénivelé qui reste à parcourir. Le seul problème, c’est que contrairement à la navigation en 2D, il n’y a pas de posibilité de zoomer.
Il faut pour cela avoir tracé un itinéraire sur Movescount et il sera possible de suivre l’itinéraire en 2D (navigation) ou sur la 3e dimensin (profil d’altitude). Attention toutefois, il faut obligatoirement avoir créé l’itinéraire sur une carte Mapbox et pas Google Maps. Sinon, vous n’aurez pas les données d’altitude.
Il y a quand même une limite à l’outil. Car la précision de ce profil de dénivelé dépend de l’exactitude des données d’altitude de Mapbox. C’est difficile à vérifier et je n’ai pas trouvé de données sur le sujet. Mais en gros, il reste possible d’avoir une différence entre le profil extrait de la carte Mapbox et le profil réel sur le terrain
Le fait de sortir de l’itinéraire est bien géré. Si vous quittez l’itinéraire, la ligne du haut va continuer de compter le dénivelé que vous cumulez, le graphique ne changera pas et la ligne du bas vous indiquera que vous être hors itinéraire.
Pour finir, le nouveau software permet de régler le calcul de la distance en mesurant la distance 3D. Même si elle parait intéressante pour le trail, mathématiquement, l’influence du dénivelé sur la distance parcourue est minime. Si on prend l’exemple d’un parcours de 10km avec 1000m de dénivelé, la distance 2d sera de 10km (évidemment), tandis que la distance 3d sera de… 10,050km. C’est-à-dire une différence de 50m. Wahoo ! Donc pour moi, cette fonctionnalité est inutile. J’ai quand même fait un test (vous pensez bien), en faisant exactement le même circuit avec les 2 réglages. Hé bien bizarrement, le circuit en distance 3d, qui aurait dû être légèrement plus long qu’en distance 2d, a été mesuré comme légèrement plus court. A n’y rien comprendre, si ce n’est que ce n’est pas la peine de se tracasser avec ce réglage. Restez en distance 2d.
Ce que beaucoup de gens regrettent, c’est que les fonctionnalités de dénivelé auraient pu être ajoutées par une simple mise à jour logicielle sur l’Ambit3 Peak. Mais Suunto a préféré sortir une nouvelle montre GPS. Pour la course à pied, elle mesure tout ce qu’on peut attendre d’une montre GPS de haut de gamme : En plus de tout ça, il est possible d’afficher un graphique de l’altitude. Certaines données plus avancées peuvent venir des applications Suunto (longueur de foulée, partenaire virtuel, estimation du temps de course).
L’allure (et la vitesse) fonctionnent en FusedSpeed, c’est-à-dire que la donnée affichée à l’écran est une combinaison des données GPS et de l’accéléromètre interne. Ca permet d’avoir une allure plus fiable et même en absence de signal GPS (comme dans un tunnel).
En plu du traditionnel footpod, elle est compatible avec le capteur de puissance Stryd. Les données de puissance sont ensuite visibles dans Movescount (même si leur intérêt peut être discuté).
Par rapport à ses grandes sœurs, l’Ambit3 Vertical est la seule qui intègre les alertes par vibration. C’est une évolution appréciable lors des entrainements. Et du coup, c’est un paramètre à prendre en compte dans la comparaison Ambit3 Peak / Vertical.
u niveau de la précision GPS, elle se place plutôt bien. La grande inquiétude des propriétaires d’Ambit3, c’est l’éventuel diminution de précision GPS du fait de l’intégration de l’antenne dans la lunette. De ce que j’ai pu en observer, en terrain ouvert (du plat, en sous-bois), la distance mesurée est généralement identique à ce que mesure une Ambit3 Peak. En montagne sous la forêt, la Vertical fait beaucoup mieux que la Traverse. Je ne sais pas ce qui explique cette différence, puisque ces 2 montres ont très probablement la même puce et la même antenne GPS. En forêt, on peut voir que la trace est égalemet meilleure que celle de la Fenix 3 HR.
Précision GPS Ambit3 Vertical Fenix 3 HRLe fait d’activer le GLONASS donne des distances environ 1% inférieures, donc j’aurais tendance à conseiller de conserver le réglage GPS seul, sauf si vous évoluez dans un environnement qui induit des décrochages du signal GPS (en trail ou en natation par exemple).Ambit3 Vertical précision GPS GLONASSVous avez la possibilité de tracer un itinéraire sur Movescount et le télécharger ensuite sur la montre. La navigation se fait ensuite très bien, même s’il n’y a à l’écran que votre itinéraire et pas de fond de carte. Il est possible de choisir entre 2 zooms, ce qui permet d’avoir une vue générale de l’ensemble de l’itinéraire et une vue zoomée pour être plus précis sur les choix de direction. D’ailleurs, la montre gère également un zoom automatique qui bascule l’affichage en zoom à l’approche d’un virage. Si jamais vous quittez l’itinéraire par erreur sans vous en rendre compte, elle va vibrer et émettre un son pour vous avertir. Une autre alerte (avec un son différent) confirmera que vous êtes bien revenu sur l’itinéraire. Grosso modo, il faut entre 10 et 20m avant que l’alerte ne se déclenche. J’ai noté une bizarrerie : lorsqu’on veut faire le chemin retour jusqu’au point de départ (Trackback), elle demande dans quel sens on veut faire l’itinéraire… Et sur ce retour, on n’a pas le profil de dénivelé, juste du plat.
Attention, le mode navigation active automatiquement la meilleure précision GPS. Donc si vous cherchez à augmenter l’autonomie de votre montre pour une course d’ultra, vous devrez vous en passer.
Pendant une séance, l’indicateur de performance vous indique comment vous performez. Si vous êtes au-dessus de la ligne, vous êtes bien, en dessous, vous pourriez mieux faire. En fonction de votre entrainement et de l’intensité, vous pouvez voir si vous faiblissez.
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Forerunner 735XT : nouvelle montre GPS triathlon avec cardio au poignet
Garmin a annoncé aujourd’hui une nouvelle montre GPS. C’est une habitude pour Garmin, mais ils ont quand même réussi à (me) surprendre. Les Forerunner 230, 235 et 630 forment la nouvelle gamme de montres GPS running. La Fenix 3 HR va un cran plus loin que la Fenix 3 pour les montres outdoor à tout faire. Tout le monde attendait une annonce dans le domaine des montres pour le triathlon, c’est-à-dire une remplaçante à la Forerunner 920XT. La grande question tournait autour de la présence ou l’absence du capteur cardio optique.
Hé bien là où Garmin a surpris, c’est qu’ils ont frappé au milieu, en annonçant une Forerunner 735XT qui ne remplace pas vraiment la Forerunner 920XT en tant que modèle haut de gamme et qui ne remplacera pas non plus la Forerunner 310XT. Mais même si ce n’est pas le haut de gamme, la Forerunner 735XT introduit quelques nouveautés.
La première chose qui frappe quand on voit la Forerunner 735XT, c’est qu’elle ressemble à une Forerunner 235 ! En fait Garmin a repris le hardware (avec capteur cardio), transféré des fonctionnalités existantes sur d’autres modèles et introduit quelques nouveautés logicielles.
On retrouve donc la forme ronde de l’écran (alors que celui de la Forerunner 920XT est carré). Mais avec la nouvelle forme (rond aplati en haut et en bas), il sera en fait plus grand et de meilleure résolution que celui de la FR920XT, donc ce n’est pas un inconvénient. Il n’est pas tactile. Avec la forme vient aussi la légèreté : elle pèse 40g. C’est une réduction de 33% par rapport à la FR920XT (61g). L’inconvénient, c’est qu’elle perd en autonomie de batterie : 14h là où la FR920XT détenait le record de la montre GPS avec plus grande autonomie en fonctionnement 1s (24h). Et pour finir avec le hardware, elle perd le baromètre. Il faudra donc se contenter de l’altimètre GPS. Mais bon, pour du triathlon, ce n’est pas rédhibitoire.
Comme la FR920XT, elle intègre un mode multisports avec transitions, l’estimation du VO2max, l’estimation du temps de course, les runnings dynamics. Elle récupère certaines fonctionnalités des FR630 et Fenix 3, qui n’ont pas été transférées à la FR920XT :
En ce qui concerne le Suffer score, c’est quelque chose que les cyclistes connaissent déjà sur Strava et qu’ils pourront retrouver directement sur leur montre. En fait, il s’agit d’un nouveau champ de donnée disponible désormais en téléchargement sur Connect IQ. Pas besoin de changer de montre pour ça. Au passage, elle est également compatible avec Connect IQ (qui permet de customiser sa montre en téléchargeant des applications spécifiques).
Par ailleurs, les nouveaux acheteurs recevront un accès de 60 jours à Strava Premium en achetant une Forerunner 735XT.
Après cette présentation des nouveautés, voilà ce qui ne change pas : le capteur cardio optique ne fonctionne pas dans l’eau. Nooooooooooon ! Ben si. C’est le même capteur que celui de la Fenix 3 HR (que je teste en ce moment) et on sait qu’il ne fonctionne pas dans l’eau. La ceinture HRM-SWIM ou HRM-TRI sera encore utile. Il servira quand même pour le suivi 24h/24 du rythme cardiaque et la détermination de la fréquence cardiaque au repos. En revanche, la ceinture cardio HRM-RUN est toujours nécessaire pour obtenir les Advanced running dynamics.
Au niveau « smart », elle recevra les smart notifications (appels, SMS, emails, notifications d’applications), permettra le Live tracking, le contrôle de la musique. Par contre, elle ne supporte pas le WIFI.
Vous aurez le choix entre 2 coloris : noir/gris et bleu/vert d’eau. Garmin a changé ses habitudes avec cette annonce, puisque la Forerunner 735XT est d’ores et déjà disponible (aux US, ça ne saurait tarder en France). Je ne sais pas pourquoi l’annonce n’a pas eu lieu il y a un mois. Peut-être qu’ils ont rencontré des problèmes avec l’intégration de Strava ou de Varia et qu’ils n’étaient pas sûr de la sortir avant l’été.
Il vous en coutera 450€ pour la montre seule, 500€ avec la ceinture HRM-RUN et 600€ pour le pack triathlon montre GPS + HRM-TRI + HRM-SWIM
J’imagine que certains seront déçus par cette Forerunner 735XT, qui ne vient pas se placer au-dessus de la FR920XT en termes de fonctionnalités. La FR630 est venu clairement se placer au-dessus de la FR620, sur tous les plans (autonomie, taille de l’écran, fonctionnalités). Mais tout comme la Suunto Ambit3 Vertical n’est pas l’Ambit4 attendue, la Forerunner 735XT n’est pas la Forerunner 935XT attendue. C’est juste une variation de plus dans la gamme des montres GPS multisports, entre la FR310XT et la FR935XT. D’ailleurs, le communiqué de presse de Garmin parle d’une « montre GPS running avec des fonctionnalités multisports ». Il manque par exemple un kit de fixation rapide sur guidon de vélo et un peu d’autonomie pour pouvoir faire un Ironman.
Garmin a joué la sécurité : monter une montre GPS pour le triathlon en assemblant des éléments qui existent déjà. C’est-à-dire reprendre la Forerunner 235 et faire évoluer son software pour lui ajouter des fonctionnalités multisports. Sauf qu’une fois de plus, ils sont venu compliquer la gamme de montres GPS triathlon. D’autant que souvent les différences se trouvent juste dans des limitations ou nouveautés logicielles. Il n’y a pas d’évolution logique entre FR310XT, FR910XT, FR735XT, FR920XT. Garmin a ajouté et supprimé des fonctionnalités au fil de la gamme. Du coup, pas facile de choisir.
Et le prix reste très élevé ! A 450€ la montre seule, on ne peut pas dire que ce soit un modèle de milieu de gamme. Du coup, ça va être difficile de choisir entre la Forerunner 735XT et la FR920XT. Et on peut se poser la question de l’arrivée d’une éve
Ce qui est sûr, c’est que la FR920XT ne recevra plus de mises à jour et va tranquillement mourir, ce qui n’est pas le choix de Polar (qui préfère faire évoluer sa V800).
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Polar M600 : entre M400 et V800, avec quelques nouveautés
Suunto a attendu 2 mois pour nous révéler la Spartan Ultra, Polar ne nous aura fait patienter que 5 jour avec son teaser avant d’annoncer sa prochaine montre GPS. Les extraits d’image publiés par Polar ne laissaient peu de doutes quant à la présence d’un capteur cardio optique. D’autre part, les évolutions logicielles annoncées sur la V800 d’ici noël pouvaient nous laisser croire qu’elle resterait le fer de lance de la marque.
On s’attendait donc soit à une remplaçante de la M400, avec cardio optique, soit à une nouvelle montre cardio GPS, qui viendrait se placer entre la M400 et la V800. A la lecture de la fiche technique, on découvre que la M600 apporte des nouveautés, comme un nouveau capteur cadio optique avec 6 LEDs, la double compatibilité GPS/GLONASS, stockage de musique et Android Wear. Visuellement, on retrouve le design Polar. La M600 est un mix de la forme de la V800 et des barres latérales chromées du A360. Elle est dotée d’un écran couleur tactile de résolution 240×240 pixels (mieux que la Fenix 3 mais moins bien que la Spartan Ultra). Un capteur de luminosité servira probablement à ajuster automatiquement l’intensité de l’affichage, ce qui devrait le rendre lisible en toute circonstance. Graphiquement, l’interface ressemble à celle du A360 qui était très agréable à utiliser.
A l’arrière se trouve un tout nouveau capteur de fréquence cardiaque optique. C’est le premier dont le capteur est entouré de 6 LEDs. Dans son communiqué, Polar ne communique pas du tout sur la précision de son capteur et l’intérêt de cette conception. Il faudra voir dans quelles conditions cette solution technique améliore la précision du capteur. Comme souvent, il reste possible d’utiliser une ceinture cardio Bluetooth pour gagner en précision sur des séances de variation d’allure.
Détail curieux (ou en tout cas auquel je ne m’attendais pas), elle n’est équipée que de 2 boutons. Un bouton marche/arrêt et un bouton sur la face avant. On trouve d’habitude cette configuration plus sur les bracelets connectés que sur les montres GPS de sport.
Qui dit écran couleur tactile dit challenge pour la batterie. Polar annonce une autonomie de 8h en enregistrement GPS, ce qui la place au niveau de l’ancienne génération Garmin (les Forerunner x20). Et encore, à mon avis ça c’est sans activer la lecture de la musique. En utilisation montre normale, l’autonomie est annoncée à 2 jours avec un smartphone Android et 1 jour avec un iPhone. Je n’ai aucune explication pour cette différence. En tout cas, une montre qu’il faut recharger tous les jours, un peu comme l’Apple Watch, ça me refroidit un peu.
Dans le sillage de Garmin et Suunto, Polar a pour la première fois intégré une puce GPS qui est également compatible GLONASS. Vous connaissez mon avis là-dessus, c’est surtout du marketing, il y a peu de cas où ça améliore vraiment la précision.
Au niveau étanchéité, elle se contente du minimum (IPX8 soit 10m) pour être utilisable dans la vie de tous les jours et en natation.
Enfin, elle est équipée d’une liaison sans fil Bluetooth pour se connecter à un smartphone Android ou iOS et également Wi-Fi. Avec 4Go de mémoire interne, elle peut stocker de la musique, à l’instar de la TomTom Spark. Un moteur génère des vibrations en guise d’alertes.
Pour la première fois, Polar sort une montre avec le système d’exploitation Android Wear. Je ne suis pas un spécialiste d’Android Wear, mais ça offre un grand potentiel de développement, notamment pour des applications tierces. C’est un grand pas, puisque au contraire de Suunto et Garmin, Polar n’avait pas jusqu’à maintenant de plateforme ouverte aux développeurs pour créer des app ou des watchfaces.
Les écrans d’affichage sont personnalisables pour chaque mode de sport. Il suffit de glisser le doigt sur l’écran pour passer d’un écran à un autre. Cependant, il y a pas de possibilité pour le faire via des boutons, ce qui est quand même plus pratique pendant une grosse séance running. Là, c’est un nouvel indice que la M600 ne s’adresse pas aux ex-possesseurs de V800.
Quelques fonctionnalités d’aide à l’entrainement descendent de la V800 vers la M600 : Pendant une activité, il est possible de marquer une pause, un tour manuel ou des tours automatiques. Les données d’altitude sont bien présentes, mais dérivées de la puce GPS, pas d’un altimètre barométrique.
Sans surprise, la M600 fera également office de tracker d’activité, aussi bien pour l’activité en journée (nombre de pas, distance et calories brûlées) que le suivi du sommeil.
Android Wear permettra de gérer les fonctionnalités connectées comme la prise d’appels, les notifications email, SMS, etc et la lecture de la musique. Mais également les données de météo et tout ce qu’offriront les applications téléchargées sur Google Play.
Android wear, grâce au micro de la M600, permet enfin le contrôle vocal de la montre !!! Il suffira de lui dire « OK Google, start a run » pour lancer une activité running. Ca, ça n’existe même pas chez Garmin.
La M400 visait l’entrée de gamme en offrant un des meilleurs rapports fonctionnalités/prix pour une montre GPS running. La V600 ne vient pas remplacer la M400 mais se place légèrement au dessus, avec un hardware plus joli et plus de fonctionnalités.
Avec la M600, Polar a cherché à créer LA montre GPS polyvalente, en reprenant le meilleur de ce qui existe sur plusieurs montres sur le marché.
Quand j’annonçais fin 2015 que 2016 serait l’année du combat des poids lourds, je pensais à la Fenix 4, l’Ambit4 (dont on sait maintenant qu’elle s’appelle Spartan Ultra) et à la remplaçante de la V800. La M600 aurait donc du me décevoir. Et pourtant, elle me fait quand même envie. Il faut reconnaitre qu’elle combine pas mal de nouveautés qui en font une montre GPS pas ordinaire (cardio optique, app Google Play, stockage de musique, commande vocale). Et le tout pour à peine plus de 300€.
Après, il faut être réaliste. Tous les possesseurs de V800 seraient déçus avec la M600. Ce n’est clairement pas sa remplaçante. La M600 joue plutôt dans la cour de la Vivoactive HR. Et si on les compare, je pense qu’on peut donner l’avantage à Polar. Vraiment, je pense qu’ils ont fiat du bon boulot pour proposer quelque chose de nouveau et qui peut répondre aux besoins de nombreuses personnes pratiquant le sport à dose modérée. D’autant qu’Android Wear laisse présager de nombreuses améliorations côté software.
A mon avis, le point noir de cette M600, c’est son autonomie. Un jour avec un iPhone, ça veut dire que je ne pourrai pas faire une journée complète avec une séance de sport d’une heure. C’est quand même handicapant.
maintenant, je suis curieux de voir quelles fonctionnalités seront effectivement opérationnelles le jour de sa sortie.
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Les évolutions de la Polar V800 jusqu’à fin 2016
Dans la course à la meilleure montre GPS multisports, Polar a répondu d’une manière étonnante. Là où Garmin multiplie les sorties de nouveaux modèles intégrant leur capteur cardio optique (Forerunner 235, Fenix 3 HR, Vivoactive HR, Forerunner 735XT, Vivosmart HR+), Suunto qui a étendu son offre en sortant de nouveaux modèles spécifiques (Ambit3 Vertical, Traverse Alpha) en attendant de sortir la Spartan Ultra, Polar a annoncé qu’ils allaient poursuivre les mises à jour de la V800.
Si cette annonce peut décevoir ceux qui auraient aimé voir une V900 avec un écran couleur ou un capteur cardio optique comme celui du A360, c’est en fait une bonne nouvelle à double titre : Pour les possesseurs de V800, qui vont continuer de recevoir de nouvelles fonctionnalités sur leur montre GPS.
Pour ceux qui hésitaient à acheter une V800 au risque de la voir tomber aux oubliette lorsqu’elle serait remplacée par un nouveau modèle.
n 2016, Polar a fait plusieurs annonces, qui concernent autant des mises à jour de Flow (comme la possibilité d’importer des traces GPX) que de la V800 (ajout de la cadence en running à partir de l’accéléromètre interne). Mais la grosse annonce, celle qui donne leur vision marketing, c’est celle de mi-avril.
Le 14 avril, Polar annonce une édition spéciale de la V800, en partenariat avec le champion du monde d’Ironman Javier Gomez Noya. Une nouvelle V800 toute noire et une toute rouge sortiront, avec un pack triathlon qui inclut le montage vélo et la ceinture cardio.
Le lendemain, c’était l’annonce d’une fonctionnalité inédite parmi les montres GPS : la compatibilité de la V800 la GoPro, qui permettra d’intégrer les données de distance, vitesse, altitude et rythme cardiaque sur les films de la caméra d’action.
L’entreprise chinoise de wearable low cost Xiaomi, connue pour le tracker d’activité Mi Band vendu à 10 millions d’exemplaires (à moins de 15€ sur Amazon), va sortir un nouveau successeur à ce bracelet le 7 juin. Hasard de calendrier, c’est précisément ce même jour que Suunto présentera officiellement sa Spartan Ultra (après les fuites intervenues fin mai).
Le bracelet devait initialement être disponible début mai, mais sa sortie a été différée, probablement pour régler des problèmes techniques.
A chaque génération, Xiaomi ajoute des fonctionnalités à ses trackers d’activité. Le Mi Band Pulse avait repris les fonctionnalités du Mi Band et ajouté un capteur cardio optique. Le Mi Band 2 reprendra bien ce capteur cardio et ajoutera un écran à LED. Il disposera d’un bouton physique qui permettra de faire défiler les différents écrans.
Le boitier est démontable, ce qui permet éventuellement de changer de bracelet, qui seront disponibles en plusieurs couleurs.
Le 7 juin, le Mi Band 2 ne sera disponible dans un premier temps qu’en Chine. Il faudra patienter pour le voir arriver en France. C’est le même calendrier qui avait été utilisé pour la sortie de son prédécesseur Mi Band. Ce dernier était d’abord sorti en Chine, s’est vendu là-bas à près de 1 million d’exemplaire, et avait ensuite été diffusé en Europe.
Pour le moment, nous n’avons pas d’information sur son prix. Il y a de grandes chances que le prix pour l’Europe sera plus élevé que le prix annoncé pour le marché chinois.
Avec le Mi Band 2, Xiaomi va venir concurrencer le tracker d’activité phare de Fitbit, le Charge HR. Sauf que son prix sera probablement de l’ordre de 3 fois moins cher. A ce tarif, il ne faut rien attendre d’extraordinaire, mais juste les fonctionnalités de base (nombre de pas, calories, rythme cardiaque).
A l’heure actuelle, Xiaomi est à la troisième place du classement des entreprises de wearables, derrière Fitbit et Apple. Mais ce succès repose principalement sur les ventes faites en Chine.
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Ce que l’on sait de la M600, nouvelle montre cardio GPS de Polar
Polar a lancé il y a quelques jours une campagne de teasing pour son prochain produit : « qu’est-ce qui est noir, blanc, vert et connecté ? ». La présentation de ce nouveau produit doit se faire en début de semaine prochaine. En vue complète, on voit que la forme générale ressemble plutôt à la V800, avec en effet des barres latérales chromées (on parle de voiture ou de montre là ?). Ce sera bien une montre cardio GPS. Avec l’annonce de Polar, on s’attendait à un cardio optique et c’est bien le cas. Le capteur optique sera entouré de 6 LED vertes, probablement en vue d’améliorer la précision (ou peut-être de fonctionner dans l’eau ? Je ne pense pas).
On sait que Polar sait faire du GPS et du cardio optique (même si celui du A360 n’était pas le plus précis du marché). Mais la grande nouveauté, c’est que ce sera une montre Android Wear. Et ça, c’est ne première pour Polar. Ca ouvre beaucoup de possibilités en termes de connectivité et d’applications (smart notifications, réseaux sociaux, cartes et applications de tierces parties). Avis
Jusqu’à maintenant, j’ai testé des montres GPS et trackers d’activité de marques issues du domaine du sport. Ce test était nouveau pour moi en ce sens qu’il s’agit d’un bracelet connecté d’une marque d’électronique plutôt spécialisé dans les smartphones. Samsung a pris une partie du Gear Fit et une partie de la Gear S2 pour créer le petit nouveau, le Gear Fit 2.
Sur le papier, j’ai été impressionné par les fonctionnalités, les réglages et les personnalisations qu’il offre. Rien qu’au niveau des capteurs (cardio optique, GPS, accéléromètre, gyroscope et baromètre), la liste est digne d’une Fenix 3 HR. Mais du coup, le Gear Fit 2 est difficile à catégoriser. Il a des caractéristiques de smartwatch et des fonctionnalités pour le sport. Alors, qu’est-ce que ça donne concrètement ?
La première chose qu’on remarque quand on a le Gear Fit 2 dans les mains, c’est qu’il ressemble plus à une smartwatch qu’à un fitness tracker tout pas beau. L’élément central est un écran tactile couleur incurvé de 1,5 pouces avec une résolution incroyable de 432 x 316 pixels et c’est vraiment ce qui le fait sortir du lot quand on le compare à d’autres bracelets connectés. L’affichage est lumineux et les couleurs vraiment belles. Mais l’écran est très brillant et on peut être gêné par les reflets. Ca m’a donné du fil à retordre pour réussir à vous montrer de belles photos.
Le bracelet est en silicone souple, avec une texture un peu en écailles, avec une fermeture constitué d’une boucle d’un côté et une pression de l’autre. Il m’est arrivé 2 fois que la pression se détache, sans que je perde le bracelet car il était encore tenu dans la boucle. Mais bon, il faut quand même y faire attention. Il est proposé en 2 tailles : small (125-170mm) et large (155-210mm) et en 3 couleurs (noir, bleu et rose). Cependant, la version small conserve le même écran, c’est juste le bracelet qui est plus court.
La combinaison écran incurvé + bracelet en silicone le rend super agréable à porter. Et comme il ne pèse que 30 grammes, il se fait facilement oublier.
Pour gagner en autonomie, l’écran n’est pas allumé en permanence. Il s’active soit par une pression de bouton, soit par un mouvement de rotation pour mettre l’écran face à vos yeux (il est possible de désactiver cette fonction, notamment si ça vous énerve qu’il s’allume quand vous vous tournez dans votre lit). J’avais déjà testé ce système sur le Polar A360, mais là je dois dire que Samsung fait beaucoup mieux. Ca marche à tous les coups et c’est surtout beaucoup plus réactif. L’écran s’éteint si on fait le mouvement inverse ou au bout de 6 secondes. La luminosité, qui influe aussi sur l’autonomie, est réglable. Avec ça, il faut le recharger tous les 2-3 jours. En mode GPS, Samsung annonce une autonomie de 9h mais j’ai mesuré 5h30 d’autonomie avec cardio et GPS activés. Le chargeur est aimanté, avec une prise USB qui s’adaptera sur n’importe quel adaptateur secteur de smartphone. La recharge dure approximativement 1 heure.
Sur le côté, il y a 2 boutons. Celui du bas ramène à l’écran d’accueil (l’heure) ou ouvre le menu. Celui du haut sert de fonction ‘retour’. Il est possible de configurer une fonction raccourci sur une double pression de ce bouton parmi un choix de 14 possibilités (comme aller au lecteur de musique, lancer le dernier entrainement ou afficher la fréquence cardiaque).
L’interface est très bien faite, intuitive et on peut très bien se passer de l’application pour regarder ses statistiques. Ca c’est un point positif.
Niveau étanchéité, il répond à la norme IP68, c’est-à-dire qu’il résiste à une immersion à plus de 1m de profondeur. Je l’ai gardé au poignet 24h/24 pendant 1 mois, y compris pendant mes séances de natation et à la mer sans aucun problème.
Après avoir étudié la fiche technique lors de l’annonce de sa sortie, le dernier point qui m’avait impressionné est son prix : moins de 200€. C’est 20€ de moins que le Garmin Vivosmart HR+ avec son petit écran noir & blanc. Le Samsung Gear Fit 2 fait le suivi de votre activité 24h/24 : inactivité, activité légère, sport et sommeil, y compris la mesure de votre fréquence cardiaque en continu (ou presque, disons plutôt à intervalles réguliers). Vous pouvez visualiser tout ça à travers plusieurs écrans spécifiques, qu’il est possible d’activer ou désactiver selon ce qui vous intéresse ou pas. Et pour chacun d’eaux, il suffit d’appuyer sur l’écran pour accéder à plus de détails et de statistiques.
Il est capable de détecter automatiquement certaines activités, comme la marche, la course à pied, le vélo, le rameur ou le vélo elliptique. Concrètement, au bout de 10 minutes (hé oui, ce n’est pas instantané) d’une activité (10 minutes de marche ou 10 minutes de vélo), il passe automatiquement en enregistrement d’activité, jusqu’à ce que vous arrêtiez et il l’enregistre en tant que tel dans votre historique.
Au niveau des statistiques, il compte le nombre de pas, le nombre de calories brûlées, le nombre d’étages gravis. Pour chaque catégorie, on peut afficher un historique au jour le jour, avec une moyenne pour chaque semaine.
D’après mon expérience, je l’ai trouvé un peu généreux au niveau du nombre de pas, 10 à 20% de trop (par exemple, il compte environ 150 pas quand je prends une douche). Mais bon, comme je l’ai déjà dit, dans l’absolu, la valeur n’a pas réellement d’intérêt. Ce qui est intéressant, c’est de suivre vos habitudes et votre évolution (est-ce que vous vous bougez plus maintenant qu’il y a un mois). Si vous avez l’habitude de faire 2000 pas par jour, savoir que vous avez fait 8792 pas ou 7325 ne change rien du tout. Mais sachez-le si vous comparez vos scores avec des amis qui ont un bracelet d’une autre marque. Par contre, il fait moins bien avec le nombre d’étages gravis. Le nombre affiché est même parfois complètement farfelu. Après une journée de boulot (normalement entre 10 et 20 étages) et une demi-finale France-Allemagne passée sur mon canapé, il m’indiquait pas moins de 77 étages gravis. N’importe quoi ! Et c’est arrivé plusieurs fois.
La nuit, il esure le temps de sommeil et un indice d’efficacité en fonction de votre agitation. Sur les heures de coucher et de lever, il est toujours tombé juste.
Sur le Gear Fit 2, vous pouvez afficher une chronologie du suivi d’activité où vous verrez, à la minute près, un suivi de votre activité : inactif, activité légère, sport, sommeil. Très bien fait. Et si vous ne le portez pas au poignet, il le détecte et l’indique.
Le suivi de la fréquence cardiaque se fait tout au long de la journée. Le widget affiche 3 données : la fréquence cardio à la dernière mesure, le min et le max. Le petit détail, c’est qu’il affiche quand a été prise la dernière mesure. Ensuite, si on appuie sur l’écran, on accède à l’historique, qui donne sous la forme de barres, le min et le max de chaque jour, semaine après semaine. Globalement, je l’ai trouvé assez fiable, même si j’ai vu des erreurs de 2 à 10 battements par minute par rapport à une ceinture cardio. C’est acceptable pour un suivi en cours de journée, alors que je ne porte pas le bracelet très serré autour de mon poignet, donc pas dans la configuration optimale. On verra plus bas que je n’ai pas été aussi satisfaiten mode sportif.
Dans le cadre d’un objectif de vie saine, 2 widgets sont particuliers : le suivi de l’hydratation et le suivi de la prise de caféine. Vous vous demandez quel capteur arrive à suivre ça ? Alors ne rêvez pas, il faut faire des saisies manuelles. Il suffit d’appuyer sur ‘+’ pour ajouter 1 verre d’eau ou 1 tasse de café. Et vous pouvez vous fixer des objectifs. Ca permet de vous assurer que vous buvez assez d’eau et pas trop de café. La bonne surprise de ce bracelet connecté, surtout vu le prix, c’est la présence d’un GPS. En fait, c’est plus compliqué que ça. Le Gear Fit 2 peut utiliser le GPS de votre smartphone, si vous courrez avec. Ca permet éventuellement d’économiser la batterie. Mais le plus intéressant est quand même d’utiliser le GPS embarqué.
activités : marche, course à pied, vélo, step, vélo d’appartement, vélo elliptique, tapis de course, des exercices de fitness (fentes, squats, abdos, flexions), pilate, yoga, rameur et autre (un mode pour tout le reste)
objectif : sur une allure, une durée, une distance, un nombre de calories ; sinon, vous pouvez choisir de faire un entrainement de base sans objectif coach vocal : si vous courrez avec un casque Bluetooth, vous pouvez activer un coach sportif qui vous donnera des indications sur votre séance à intervalles réguliers (que vous pouvez définir soit selon la distance soit selon la durée)
Bien qu’il résiste à l’eau, il ne possède pas de mode natation. Dans une piscine, il ne sert à rien.
Lorsqu’on lance l’enregistrement d’une activité, il n’y a pas de temps d’acquisition des satellites GPS. Ca m’a rendu un peu dubitatif quant à la précision GPS. On en reparle plus tard.
Pour les sports d’endurance, on ne peut pas personnaliser l’affichage. On a donc 1 écran par donnée (quand on a l’habitude, c’est assez limitant de ne pas pouvoir avoir plusieurs données sur le même écran) :
Le Gear fit 2 ne peut pas afficher l’altitude ou le dénivelé. D’un côté, c’est dommage car il est équipé d’un baromètre qui mesure le nombre d’étages gravis et qui pourrait être utilisé pour mesurer l’altitude. D’un autre côté, ce n’est pas grave étant donné l’imprécision du capteur. Ca ne sert à rien d’afficher l’altitude pour une activité si c’est pour afficher une altitude ultra fausse.
Au niveau de la fréquence cardiaque, dès qu’on augmente l’intensité, la précision n’est plus trop au rendez-vous. Comparée à une Fenix 3 avec ceinture cardio, on a régulièrement des différences de plusieurs dizaines de battements. Mais une activité constante et pas trop intense, c’est beaucoup mieux. En tout cas, il n’est pas possible de le coupler avec une ceinture cardio Bluetooth, ce qui est possible avec les bracelets tracker d’activité de marques de sport comme Garmin ou Polar.
Parlons de la précision GPS. Comme je l’ai dit, j’étais dubitatif quand j’ai vu qu’il n’y avait pas de GPS fix. Ben en fait c’est pas si mal que ça. Samsung a opté pour une innovation sur l’antenne GPS. C’est en fait une antenne double, dont une partie est intégrée directement dans l’écran et une autre dans le boitier. En environnement dégagé (sur des chemins, en plaine, sans arbres), la distance mesurée est bonne. Par contre, en forêt la distance mesurée est systématiquement plus courte, de 5-10% environ. Le point positif, c’est que cette différence est toujours la même. Il n’y a donc pas de surprises avec des résultats erratiques. Ce qui veut dire que si vous courrez tout le temps sur le même itinéraire, il le mesurera toujours de la même longueur, et donc vos performances seront cohérentes d’une sortie à l’autre.
Après chaque activité, ou dans l’historique, on peut afficher tout un tas de données : durée, distance, calories brûlées, graphiques de vitesse et fréquence cardiaque, vitesse moyenne, fréquence cardio max, pourcentage de temps passé en zone cardio à intensité élevé, une carte avec l’itinéraire (fond noir sans connexion avec votre smartphone, fond de carte s’il est connecté).
Pour les activités de renforcement musculaire, l’écran indique la position à prendre (pour que le bracelet soit dans la bonne position et puisse bien suivre les mouvements) et vous pouvez commencer vos répétitions. Là, je dois dire que ça fonctionne super bien. Squat, abdo, fente, il n’a jamais raté 1 mouvement
Avec 512MB de RAM, un processeur dual-core à 1GHz et 4GB de stockage, le Gear Fit 2 est en fait un mini-ordinateur.
Comme toute bonne smartwatch, il est possible de changer l’apparence de l’écran d’accueil. Il y en a une dizaine de base et il est possible d’en télécharger d’autres via l’appli Gear.
Le Gear Fit 2 fait aussi office de lecteur de musique. L’interface est simple, pour transférer via l’appli Gear des musiques depuis votre smartphone. Ensuite, il suffit d’activer le Bluetooth et lancer la lecture. Il est également possible d’utiliser Spotify, le service de musique qui adapte le tempo en fonction de votre rythme, mais il faut télécharger l’application sur votre smartphone et le prendre avec vous.
Le Gear Fit 2 peut recevoir les SMS, appels entrants, email, rappels du calendrier et notifications d’applications (comme WhatsApp ou Messenger). Si vous la ratez, sur l’écran d’accueil, un petit point orange vous indique que vous avez des notifications en attente. Glissez votre doigt vers la droite et vous accédez à l’historique des notifications. Au début, votre historique va vite se remplir par des badges (objectif quotidien atteint, record du plus grand nombre de pas, etc). Si besoin, vous pouvez cliquer sur chaque notification pour la voir en entier ou pour voir les détails du badge reçu.
Dans le domaine des notifications, il y a quelques fonctionnalités de smartwatch qui sont intéressantes. Tapez 2 fois sur l’écran et la police de la notification grossit. Lorsque vous lisez un SMS, le Gear Fit 2 vous propose quelques réponses préenregistrées pour répondre en 1 clic, comme oui, non, merci ou un smiley. Et en plus, vous pouvez créer vos propres réponses rapides. Pratique pour répondre juste ‘je suis en réunion’ vite fait.
Ensuite, il est possible de télécharger des applications supplémentaires depuis le Store de l’application Gear. Il n’y a rien d’extraordinaire, mais elles ne coutent en grande majorité que 1 à 2€.
La fonction recherche fonctionne dans les 2 sens, sur votre smartphone pour chercher le Gear Fit 2 et sur le Gear Fit 2 pour chercher votre smartphone. Mais il faut que les 2 aient été appairés avant. Enfin, si besoin, vous pouvez activer le mode ‘ne pas déranger’.
Alors là, ce n’est pas forcément simple, car il faut en fait 2 applis. ‘Gear’ permet de paramétrer le Gear Fit 2 et ‘S Health’ de suivre vos statistiques.
L’interface de S Health est agréable et se présente sous la forme de différents blocs, parmi lesquels on navigue facilement. Pour chaque bloc, on peut afficher plusieurs écrans : un écran sur les données de la journée et un autre qui donne l’évolution au fil du temps. L’appli est complète, avec de nombreux écrans, et va au-delà du simple suivi sportif. Les données peuvent provenir soit du Gear Fit 2, soit de saisies manuelles (comme le poids, le stress, la pression sanguine).
Elément surprenant, alors que la Gear Fit 2 n’affiche pas l’altitude, cette donnée apparait dans S Health. Mais vous vous souvenez que je n’avais pas trouvé ça fiable ? Hé bien par exemple, lors d’une activité VTT en région parisienne, j’aurais fait 2350m d+ et 2960m d- sur une sortie de 18km en boucle. J’ai même un record de 6100m d+ sur 33km !
Par contre, il n’est pas possible de programmer des entrainements ou des itinéraires pour ensuite les suivre. Mais on peut quand même xporter ses activités en GPX. Et bien sûr, on peut les partager facilement sur les réseaux sociaux.
La limite, c’est que le Gear Fit 2 ne fonctionne qu’avec Android et pas iOS. En effet, il n’est pas possible de télécharger l’application Gear sur En voyant le teaser de Polar et sachant les évolutions attendues sur la V800 d’ici noël, je penchais pour une remplaçante de la M400. Mais ses fonctionnalités et son nom me font maintenant penser qu’elle se placera au-dessus (y compris au niveau du prix). Après, je ne connais pas assez Android Wear pour estimer son potentiel face à la V800.
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Garmin Vivosmart HR+ : nouveau ! Avec GPS
Dans sa quête du bracelet parfait pour chaque niche sportive, Garmin continue de décliner ses produits phares en sortant de nouvelles versions. Après avoir ajouté un capteur cardio optique à (presque) toutes ses montres GPS (Forerunner 235, Forerunner 735, Fenix 3 HR, Vivoactive HR), ils ont eu l’idée de faire l’inverse avec le Vivosmart HR : intégrer une puce GPS.
L’idée n’est pas bête, puisque c’est presque le seul reproche que j’ai trouvé à lui faire lors de mon test en février dernier (le plus gros étant selon moi le design). Pour le reste, le Vivosmart HR disposait déjà de bien plus de fonctionnalités que ses concurrents comme le Polar A360 ou le Fitbit Charge HR
Alors du coup, la question qui peut se poser maintenant c’est : lequel choisir ? Vivosmart HR ou Vivosmart HR+ ? Ou bien encore : choisir une montre GPS ou le Vivosmart HR+ ?
Si je voulais expédier cet article fite fait bien fait, je vous dirais que le Vivosmart HR+ récupère toutes les fonctionnalités du Vivosmart HR, mais avec un GPS en plus. Dans la gamme des produits Garmin, c’est un peu un hybride qui vient se placer entre les montres GPS et les bracelets trackers d’activité. Alors bien sûr, il va récolter les avantages et les inconvénients des 2 types de produits :
Pour commencer, en tant que tracker d’activité, le Vivosmart HR+ compte le nombre de pas, la distance, les calories brûlées, le nombre d’étages gravis (avec un altimètre barométrique, s’il-vous-plait môsieur), les minutes d’activité intensive et suit le rythme cardiaque 24h/24 (ce qui lui permet de mesurer votre fréquence cardiaque au repos). La nuit, il suit votre sommeil. Avec Move IQ, il détecte automatiquement les mouvements pour passer dans le mode sportif qui convient (marche à pied, course à pied, vélo, natation et vélo elliptique). Sinon, il vibrera pour les alertes d’inactivité.
L’ajout d’une puce GPS va permettre d’une part de mesurer la distance et l’allure de façon plus précise lors d’une séance de sport et d’autre part d’enregistrer votre parcours qui sera visible sur une carte dans Garmin Connect. Le logiciel a évolué pour intégrer des fonctionnalités de montre GPS running :
Mais vous n’aurez pas la possibilité de programmer une séance d’entrainement en fractionné. Il conserve la possibilité de diffuser la fréquence cardio mesurée avec son capteur optique à un autre appareil via ANT+.
Avec une puce GPS en plus, l’autonomie est forcément réduite par rapport à son grand frère. Elle est annoncée de 5 jours en mode tracker d’activité (ça variera en fonction de votre utilisation des smart notifications) et 8h en mode GPS (ce qui est une bonne performance, puisque c’est l’autonomie d’une Forerunner 220).
Et pour finir, la connexion Bluetooth avec un smartphone permet de recevoir des smart notifications : appels entrants, SMS et notifications d’applications. Il pourra également récupérer et afficher votre calendrier, la météo et servir pour contrôler la musique de votre smartphone.
Il est étanche à 50m et sera disponible en noir/gris, violet et bleu. Au niveau du poids, Garmin continue de m’impressionner, puisque le Vivosmart HR+ ne pèse que 1g de plus que le Vivosmart HR (qui pesait 30g)
A côté de la gamme plus que complète de montres GPS, Garmin a maintenant une gamme cohérente de bracelets trackers d’activité : Vivofit 3 (tracker d’activité à 100€), Vivosmart HR (tracker d’activité + capteur cardio à 150€), Vivomove (tracker d’activité sous la forme d’une montre à aiguille à 150€), Vivosmart HR+ (tracker d’activité + capteur cardio + GPS à 220€).
Bien sûr que pour un coureur, une montre GPS avec un plus grand écran et des alertes comme la Forerunner 235 reste plus pratique à utiliser (taille et personnalisation de l’écran) et avec plus de fonctionnalités (programmation d’un entrainement ou couplage avec une ceinture cardio ANT+). Mais pour quelqu’un qui ne recherche pas frénétiquement à améliorer ses performances, le Vivosmart HR+ peut être le bracelet le plus pratique à utiliser quelle que soit l’activité. Et de toute façon, il écrase tous les bracelets concurrents potentiels (Fitbit, Misfit, Polar, etc) avec ses fonctionnalités.
En fait, le Vivosmart HR+ vient même directement concurrencer les montres GPS d’entrée de gamme comme la Forerunner 25 en ayant plus de fonctionnalités et un cardio optique. Mais le critère du prix reste à l’avantage de la FR25.
C’est peut-être là le talon d’Achille de ce Vivosmart HR+ : le prix. Pour 30€ de plus, vous pouvez vous acheter une Vivoactive HR qui dispose d’un écran couleur, de plus de modes sportifs et peut être couplée à une ceinture cardio. Mais bon, si pour vous la (petite) taille compte, optez pour le Vivosmart HR+.
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Les montres analogiques (avec aiguilles) qui font tracker d’activité
Le nombre de montres et bracelets tracker d’activité a fortement augmenté ces 2 dernières années. Les gammes des Fitbit et autre Misfit se sont élargies pour offrir de plus en plus de fonctionnalités. D’ailleurs la deuxième génération a fait son apparition et commence à remplacer des bracelets assez rudimentaires par des nouveaux au design plus soigné. Et de nouveaux acteurs sont entré sur ce marché en plein essor, notamment les marques de sport comme Garmin.
Le fabricant français Withings a été le premier à proposer un tracker d’activité sous forme de montre à aiguilles, avec la série Activité. De toute évidence, il y a une demande pour ce type de montre tracker d’activité. Tout le monde n’a pas envie de porter un bracelet orange au poignet pour compter son nombre de pas. C’est la dernière montre que Garmin a sorti sur le marché. Garmin proposait jusqu’à maintenant des montres cardio GPS et des bracelets connectés pour le sport. Dans leur stratégie de conquête de marché, ils ont sorti la Vivomove, une montre analogique au look classique. Elle est déclinée en 6 versions, faisant varier la couleur du boitier (noir, blanc, rose, inox ou doré) et la manière du bracelet (cuir ou polymère). Une barre rouge et une barre blanche représentent la progression vers l’objectif du nombre de pas quotidien et l’inactivité.
Withings a été le premier sur le marché des montres analogiques qui font du suivi d’activité, avec l’Activité. Fort de son succès, ils ont sorti l’Activité Pop, moins chère et à destination d’un public plus jeune, puis l’Activité Steel au look plus haut de gamme sans être beaucoup plus chère. Le boîtier en acier inoxydable est monté sur un bracelet en silicone confortable. La Withings Steel est la seule montre analogique à permettre de suivre la natation en plus du nombre de pas, la distance, les calories et le sommeil.
Fort du succès de son application, Runtastic a sorti son premier produit physique sous la forme de cette montre analogique tracker d’activité. Mais le marché a été quelque peu déçu du résultat. La à pile bouton ne dure que 6 mois là où ses concurrentes ont des autonomies de 8 à 12 mois. Le mode suivi du sommeil ne s’enclenche pas automatiquement. Et l’accès à certaines statistiques ne peut se faire que via un abonnement.
Le groupe spécialisé dans la fabrication d’accessoires de mode s’est associé à Intel pour entrer sur le marché des objets connectés avec la Fossil Q Grant. Fossil a fournit les mouvements et les matériaux (acier brossé et cuir) de la montre, tandis qu’Intel s’occupait de la partie connectée pour donner une montre à l’allure très classique. Elle mesure le nombre de pas et les calories, mais alerte également de l’arrivée de smart notifications sur votre smartphone via des LED et des vibrations.
Une touche de luxe sur un tracker d’activité. L’accéléromètre intégré permettra de suivre vos activités quotidiennes (pas, distance, calories et sommeil) et de faire la différence entre la marche et la course à pieds, tandis que le look de la montre s’accommodera parfaitement à un costard. Les 3 petits cadrans à l’intérieur du cadran de la montre permettent d’afficher les données d’activité. Les autres caractéristiques comprennent des notifications par vibrations, une étanchéité à 50m et une autonomie d’une semaine de la batterie lorsque le Bluetooth est activé. La Timex Metropolitan+ a un look assez masculin et il est quasi impossible de deviner que c’est un tracker d’activité. Ellev suit le nombre de pas, la distance, les calories et le sommeil. La montre se connecte à l’application mobile Timex Connected via Bluetooth, où toutes les données sont stockées. Le cadran de la montre affiche la progression vers l’objectif du nombre de pas défini pour la journée. L’autonomie de la batterie est annoncée à plus d’un an et l’étanchéité jusqu’à 50m. Le bracelet est interchangeable.
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36h avec la Suunto Spartan Ultra en Finlande
J’ai maintenant un peu plus de recul sur la Spartan Ultra. Vous en saurez plus en lisant le test de la Spartan Ultra en version 1.1.24 : précision GPS, autonomie, navigation, altimètre, etc.
Un second article plus récent présente la Spartan Ultra dans sa version 1.8.26.
J’ai passé la semaine dernière 2 jours en Finlande, chez Suunto. Ceux qui suivent la page Facebook ou Twitter du blog le savent déjà, j’ai pu visiter le Suunto HQ et découvrir les montres GPS qui sortiront d’ici noël et tester la Spartan Ultra.
Avant de partir, je vous avais demandé quelles étaient les questions/inquiétudes auxquelles vous n’aviez pas de réponse et j’ai fait de mon mieux pour enquêter. C’étaient des questions du style :
Y at-il un lien entre la gamme de montres Suunto Spartan et la franchise Spartan Race ? J’ai eu plusieurs montres entre les mains pendant ce séjour, mais j’ai plus particulièrement testé la Spartan Ultra Titanium Stealth (oui oui, je vous décrirai la couleur de la Stealth par rapport à la Black). C’était une avant-première, donc le firmware n’était pas celui qui équipera les Spartan Ultra à leur sortie. Donc je ferme les yeux sur le reboot qu’a fait ma montre sans que j’aie rien demandé.
Attention, cet article n’est pas le test de la Spartan Ultra. Je vais avoir besoin de plus de temps pour me faire une idée complète des capacités de la bête. C’est juste une présentation de ce que j’ai vu en Finlande et quelques conclusions évidentes. Donc pour la précision GPS ou l’autonomie, il faudra revenir.
Suunto nous a en tout cas bien confirmé que la sortie de la Spartan Ultra était repoussée du 1er au 15 août. Et ça concerne tout le monde, même les précommandes. Je me suis donc rendu à Helsinki, pour passer 36h avec les équipes Suunto. Et le programme était bien rempli La première demi-journée s’est passée au siège social, là où se fait également la production. Markus Kemetter, le responsable des produits performance, nous a présenté la Spartan Ultra. Tomi Tomainen nous a parlé de design et Eva du reste de la gamme outdoor. On a ensuite pu faire le tour de l’usine de production (photos interdites).
L’après-midi, nous sommes allés tester la Spartan Ultra sur le terrain, dans le parc national de Nuuksio avec un trail de 9km en navigation le long d’un itinéraire et de la natation en eau libre dans un lac.
Le lendemain, après un court passage chez Amer Sports la maison mère de Suunto, Janne Kalio, patron de la division Digital performance, nous a présenté la solution Spartan + Movescount.
Pour commencer, il n’y a aucun lien avec les courses d’obstacles Spartan. L’idée de Suunto derrière ce nom, c’est d’évoquer le soldat spartiate, qui était un guerrier polyvalent (à opposer au soldat athénien plus spécialisé) et donc des valeurs de puissance, de polyvalence et d’esprit d’équipe.
La Spartan Ultra ne sortira pas seule, Suunto a prévu toute une gamme de montres pour répondre aux besoins de ses utilisateurs (et même plus que ce que vous pensez). Spartan Ultra Titamium : modèle haut de gamme, comptez 100€ de plus, avec une lunette en titane grade 5 (qui résistera mieux aux rayures). Couleurs disponibles : All black et Stealth (en gros, la Stealth est couleur gris galet).
Spartan Ultra : la même que précédemment (c’est-à-dire avec une vitre en saphir), mais avec une lunette en acier inoxydable. Couleurs disponibles : Black et White. La Black a une lunette grise, alors que la Titanium All black a une lunette noire.
A leurs côtés, sortira en septembre la Spartan Sport, un modèle plus axé triathlon. Outre l’aspect extérieur différent (lunette différente, jonction boitier-bracelet différente, poids et épaisseur réduits), elle ne sera pas équipée de vitre saphir ni d’altimètre barométrique. C’est la montre du sportif qui cherche à faire des performances sur des épreuves type triathlon ou running. Couleurs disponibles : Black, White, Blue, Sakura (un genre de rose pâle). En novembre, la Sport verra arriver une petite sœur, équipée d’un capteur cardio optique Valencell.
Avant d’aller plus loin et détailler quelques points particuliers, commençons par le ressenti sur l’aspect général. La première observation en voyant les photos des communiqués de presse de Suunto, c’est que la Spartan Ultra était belle, avec un air de Samsung Gear S2. Ben en vrai, c’est pareil.
La face avant est belle, le bracelet en silicone est agréable au touché (il faudra voir l’usure à l’usage). Au poignet, elle est super confortable. Plus que la Fenix 3 HR que je portais jusque-là. Elle parait légère. Et les chiffres le confirment : 73g, contre 92g pour l’Ambit3 Peak Sapphire et 79g pour la Fenix 3 Sapphire. La Spartan Ultra fait donc très fort. J’ai déjà loué les résultats de Garmin en termes de légèreté de ses montres GPS, mais là, Suunto a réussi à faire encore mieux.
L’autre raison de son confort tient à la fixation du bracelet. Les dimensions du boitier sont les mêmes (51mm), mais avec les attaches du bracelet, la Fenix 3 est en fait plus large. Or sur la Spartan Ultra, ces attaches sont inclinées, ce qui fait qu’on n’a pas la sensation de porter une assiette posée sur le poignet. La montre et son bracelet épousent donc bien la forme du poignet (et pas que le mien, les filles qui ont fait le voyage avec moi ont fait la même remarque)
Un autre point que j’ai noté, c’est que l’écran affleure la lunette. Ca parait pas, mais c’est important. L’intérêt du saphir, c’est d’éviter les rayures. Mais sur toutes les autres montres (Fenix 3 Saphhire, Ambit3 Peak Sapprire), c’est la lunette qui ramasse. Et après un peu d’utilisation « rugueuse », ça énerve d’avoir des petites rayures blanches sur la belle lunette grise. Ca sera à confirmer, mais je pense que sur la Spartan Ultra, ça sera moins le cas, justement parce que la lunette ne dépasse pas du tout de la vitre.
Suunto avait annoncé dès le premier communiqué de presse un « écran tactile couleur conçu pour l’extérieur ». Cette formulation a attiré beaucoup d’attention, aussi bien en positif qu’en négatif. Certains y voient une amélioration tendant vers la smartwatch, d’autres une fonctionnalité inutile en outdoor, qui fonctionne mal et qui coute cher.
Est-ce que l’écran tactile fonctionne avec le doigt mouillé (à cause de la pluie ou de la sueur) ?
Est-ce que l’écran tactile fonctionne avec un gant ? J’avais donc emmené dans mon sac un gant en soie (héhé).
En condition normale, l’écran tactile fonctionne bien. Il ne faut pas aller trop vite pour faire défiler les écrans ou faire un double tap, mais une fois qu’on a trouvé la cadence, ça ne pose pas de problème. Il y a parfois un peu de lag pour passer à certains menus, notamment quand on fait des retours, mais le firmware définitif améliorera peut-être ce défaut.
Ensuite, j’ai eu 3 occasions de tester l’écran tactile mouillé : dans la salle de réunion en léchant mon doigt, en courant sous la pluie dans la forêt finlandaise et en me baignant dans un lac. Dans les 2 premiers cas, l’écran fonctionne. Il fonctionne avec le doigt mouillé (disons, couvert de sueur) et il fonctionne avec quelques gouttes de pluie sur l’écran. En revanche, il ne fonctionne pas quand il est couvert d’eau.
Mais j’ai eu une surprise ! L’écran tactile ne fonctionne pas quand on passe la main sur l’écran. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? C’est simple. S’il y a des gouttes sur la vitre, passez 1 doigt dessus et l’écran défile. Mais passez toute la main pour essuyer l’écran pour mieux voir et il ne défile pas.
La vitre de l’écran a un gros effet miroir. Aussi étonnant que ça puisse paraitre, je n’ai pas trouvé ça gênant en courant (mais c’est une horreur pour faire des photos en situation) car les couleurs de l’écran restent très vives. En fait c’est plutôt le soir dans la pénombre qu’on a le plus de difficulté à lire les données.
Voilà, ça c’est un écran tactile pour l’outdoor. Et bien sûr, vous pouvez toujours accéder à toutes les fonctionnalités avec les boutons. Je pense qu’en running, ça reste plus pratique.
terme, la Spartan Ultra disposera de plus de 100 profils sportifs dans 80 sports différents. Il y aura parfois plusieurs profils pour le même sport, afin de s’adapter à des objectifs différents. En course à pied par exemple, il y aura :
Ces profils affichent les données différemment (ou n’affiche carrément pas les mêmes données), mais ne sont pas modifiables. C’est pourquoi il restera possible de créer de nouveaux profils pour des besoins particuliers.
Le chargeur de la Spartan Ultra est un petit bloc aimanté qui dépasse de 1cm lorsqu’il est fixé au dos de la montre. Première remarque, il aimante fort. J’ai pu suspendre une bouteille de 500mL au câble sans le décoller (c’est quand même un hobby de dingue d’être testeur de montre, non ?).
J’avais quand même peur que le chargeur soit inconfortable si on l’utilise pendant une activité (pour de l’ultra), étant donné qu’il ne couvre pas toute la face arrière de la montre mais seulement un côté. Ben on ne s’en rend même pas compte. En fait, le chargeur ne rentre pas dans la peau, c’est juste que la montre se cale de manière un peu penchée en appuyant sur le boitier en bas et sur le chargeur en haut. Mais c’est parfaitement supportable. Lorsque je la mets ainsi, je fixe le bracelet 2 crans plus long qu’à la normale.
a Spartan seule n’est pas tout, il faut la combiner à Movescount pour créer une « Spartan solution ». Car Movecount participe aussi aux nouveautés qui seront disponibles pour les sportifs. Et elles ne sont pas négligeables, surtout pour ceux qui cherchent à améliorer leurs performances.
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