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jeudi, mars 15, 2018
36h avec la Suunto Spartan Ultra en Finlande
J’ai maintenant un peu plus de recul sur la Spartan Ultra. Vous en saurez plus en lisant le test de la Spartan Ultra en version 1.1.24 : précision GPS, autonomie, navigation, altimètre, etc.
Un second article plus récent présente la Spartan Ultra dans sa version 1.8.26.
J’ai passé la semaine dernière 2 jours en Finlande, chez Suunto. Ceux qui suivent la page Facebook ou Twitter du blog le savent déjà, j’ai pu visiter le Suunto HQ et découvrir les montres GPS qui sortiront d’ici noël et tester la Spartan Ultra.
Avant de partir, je vous avais demandé quelles étaient les questions/inquiétudes auxquelles vous n’aviez pas de réponse et j’ai fait de mon mieux pour enquêter. C’étaient des questions du style :
Y at-il un lien entre la gamme de montres Suunto Spartan et la franchise Spartan Race ? J’ai eu plusieurs montres entre les mains pendant ce séjour, mais j’ai plus particulièrement testé la Spartan Ultra Titanium Stealth (oui oui, je vous décrirai la couleur de la Stealth par rapport à la Black). C’était une avant-première, donc le firmware n’était pas celui qui équipera les Spartan Ultra à leur sortie. Donc je ferme les yeux sur le reboot qu’a fait ma montre sans que j’aie rien demandé.
Attention, cet article n’est pas le test de la Spartan Ultra. Je vais avoir besoin de plus de temps pour me faire une idée complète des capacités de la bête. C’est juste une présentation de ce que j’ai vu en Finlande et quelques conclusions évidentes. Donc pour la précision GPS ou l’autonomie, il faudra revenir.
Suunto nous a en tout cas bien confirmé que la sortie de la Spartan Ultra était repoussée du 1er au 15 août. Et ça concerne tout le monde, même les précommandes. Je me suis donc rendu à Helsinki, pour passer 36h avec les équipes Suunto. Et le programme était bien rempli La première demi-journée s’est passée au siège social, là où se fait également la production. Markus Kemetter, le responsable des produits performance, nous a présenté la Spartan Ultra. Tomi Tomainen nous a parlé de design et Eva du reste de la gamme outdoor. On a ensuite pu faire le tour de l’usine de production (photos interdites).
L’après-midi, nous sommes allés tester la Spartan Ultra sur le terrain, dans le parc national de Nuuksio avec un trail de 9km en navigation le long d’un itinéraire et de la natation en eau libre dans un lac.
Le lendemain, après un court passage chez Amer Sports la maison mère de Suunto, Janne Kalio, patron de la division Digital performance, nous a présenté la solution Spartan + Movescount.
Pour commencer, il n’y a aucun lien avec les courses d’obstacles Spartan. L’idée de Suunto derrière ce nom, c’est d’évoquer le soldat spartiate, qui était un guerrier polyvalent (à opposer au soldat athénien plus spécialisé) et donc des valeurs de puissance, de polyvalence et d’esprit d’équipe.
La Spartan Ultra ne sortira pas seule, Suunto a prévu toute une gamme de montres pour répondre aux besoins de ses utilisateurs (et même plus que ce que vous pensez). Spartan Ultra Titamium : modèle haut de gamme, comptez 100€ de plus, avec une lunette en titane grade 5 (qui résistera mieux aux rayures). Couleurs disponibles : All black et Stealth (en gros, la Stealth est couleur gris galet).
Spartan Ultra : la même que précédemment (c’est-à-dire avec une vitre en saphir), mais avec une lunette en acier inoxydable. Couleurs disponibles : Black et White. La Black a une lunette grise, alors que la Titanium All black a une lunette noire.
A leurs côtés, sortira en septembre la Spartan Sport, un modèle plus axé triathlon. Outre l’aspect extérieur différent (lunette différente, jonction boitier-bracelet différente, poids et épaisseur réduits), elle ne sera pas équipée de vitre saphir ni d’altimètre barométrique. C’est la montre du sportif qui cherche à faire des performances sur des épreuves type triathlon ou running. Couleurs disponibles : Black, White, Blue, Sakura (un genre de rose pâle). En novembre, la Sport verra arriver une petite sœur, équipée d’un capteur cardio optique Valencell.
Avant d’aller plus loin et détailler quelques points particuliers, commençons par le ressenti sur l’aspect général. La première observation en voyant les photos des communiqués de presse de Suunto, c’est que la Spartan Ultra était belle, avec un air de Samsung Gear S2. Ben en vrai, c’est pareil.
La face avant est belle, le bracelet en silicone est agréable au touché (il faudra voir l’usure à l’usage). Au poignet, elle est super confortable. Plus que la Fenix 3 HR que je portais jusque-là. Elle parait légère. Et les chiffres le confirment : 73g, contre 92g pour l’Ambit3 Peak Sapphire et 79g pour la Fenix 3 Sapphire. La Spartan Ultra fait donc très fort. J’ai déjà loué les résultats de Garmin en termes de légèreté de ses montres GPS, mais là, Suunto a réussi à faire encore mieux.
L’autre raison de son confort tient à la fixation du bracelet. Les dimensions du boitier sont les mêmes (51mm), mais avec les attaches du bracelet, la Fenix 3 est en fait plus large. Or sur la Spartan Ultra, ces attaches sont inclinées, ce qui fait qu’on n’a pas la sensation de porter une assiette posée sur le poignet. La montre et son bracelet épousent donc bien la forme du poignet (et pas que le mien, les filles qui ont fait le voyage avec moi ont fait la même remarque)
Un autre point que j’ai noté, c’est que l’écran affleure la lunette. Ca parait pas, mais c’est important. L’intérêt du saphir, c’est d’éviter les rayures. Mais sur toutes les autres montres (Fenix 3 Saphhire, Ambit3 Peak Sapprire), c’est la lunette qui ramasse. Et après un peu d’utilisation « rugueuse », ça énerve d’avoir des petites rayures blanches sur la belle lunette grise. Ca sera à confirmer, mais je pense que sur la Spartan Ultra, ça sera moins le cas, justement parce que la lunette ne dépasse pas du tout de la vitre.
Suunto avait annoncé dès le premier communiqué de presse un « écran tactile couleur conçu pour l’extérieur ». Cette formulation a attiré beaucoup d’attention, aussi bien en positif qu’en négatif. Certains y voient une amélioration tendant vers la smartwatch, d’autres une fonctionnalité inutile en outdoor, qui fonctionne mal et qui coute cher.
Est-ce que l’écran tactile fonctionne avec le doigt mouillé (à cause de la pluie ou de la sueur) ?
Est-ce que l’écran tactile fonctionne avec un gant ? J’avais donc emmené dans mon sac un gant en soie (héhé).
En condition normale, l’écran tactile fonctionne bien. Il ne faut pas aller trop vite pour faire défiler les écrans ou faire un double tap, mais une fois qu’on a trouvé la cadence, ça ne pose pas de problème. Il y a parfois un peu de lag pour passer à certains menus, notamment quand on fait des retours, mais le firmware définitif améliorera peut-être ce défaut.
Ensuite, j’ai eu 3 occasions de tester l’écran tactile mouillé : dans la salle de réunion en léchant mon doigt, en courant sous la pluie dans la forêt finlandaise et en me baignant dans un lac. Dans les 2 premiers cas, l’écran fonctionne. Il fonctionne avec le doigt mouillé (disons, couvert de sueur) et il fonctionne avec quelques gouttes de pluie sur l’écran. En revanche, il ne fonctionne pas quand il est couvert d’eau.
Mais j’ai eu une surprise ! L’écran tactile ne fonctionne pas quand on passe la main sur l’écran. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? C’est simple. S’il y a des gouttes sur la vitre, passez 1 doigt dessus et l’écran défile. Mais passez toute la main pour essuyer l’écran pour mieux voir et il ne défile pas.
La vitre de l’écran a un gros effet miroir. Aussi étonnant que ça puisse paraitre, je n’ai pas trouvé ça gênant en courant (mais c’est une horreur pour faire des photos en situation) car les couleurs de l’écran restent très vives. En fait c’est plutôt le soir dans la pénombre qu’on a le plus de difficulté à lire les données.
Voilà, ça c’est un écran tactile pour l’outdoor. Et bien sûr, vous pouvez toujours accéder à toutes les fonctionnalités avec les boutons. Je pense qu’en running, ça reste plus pratique.
terme, la Spartan Ultra disposera de plus de 100 profils sportifs dans 80 sports différents. Il y aura parfois plusieurs profils pour le même sport, afin de s’adapter à des objectifs différents. En course à pied par exemple, il y aura :
Ces profils affichent les données différemment (ou n’affiche carrément pas les mêmes données), mais ne sont pas modifiables. C’est pourquoi il restera possible de créer de nouveaux profils pour des besoins particuliers.
Le chargeur de la Spartan Ultra est un petit bloc aimanté qui dépasse de 1cm lorsqu’il est fixé au dos de la montre. Première remarque, il aimante fort. J’ai pu suspendre une bouteille de 500mL au câble sans le décoller (c’est quand même un hobby de dingue d’être testeur de montre, non ?).
J’avais quand même peur que le chargeur soit inconfortable si on l’utilise pendant une activité (pour de l’ultra), étant donné qu’il ne couvre pas toute la face arrière de la montre mais seulement un côté. Ben on ne s’en rend même pas compte. En fait, le chargeur ne rentre pas dans la peau, c’est juste que la montre se cale de manière un peu penchée en appuyant sur le boitier en bas et sur le chargeur en haut. Mais c’est parfaitement supportable. Lorsque je la mets ainsi, je fixe le bracelet 2 crans plus long qu’à la normale.
a Spartan seule n’est pas tout, il faut la combiner à Movescount pour créer une « Spartan solution ». Car Movecount participe aussi aux nouveautés qui seront disponibles pour les sportifs. Et elles ne sont pas négligeables, surtout pour ceux qui cherchent à améliorer leurs performances.
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